Alter
Le temps semble immobilisé
Autour du tapis de l’exigence ailée
Abondance et dors mais seule
Devenue suis-je ton intouchable aveugle ?
Et pourtant des friandises de toi me titillent
Ne puis-je être que moi sans toi ma brindille ?
Tu libères trop d’espace ma chenille
La distance de la terre à la lune brille
Et d’un point aveugle s’entortille
Et n’est plus épisodée de flashs tendres
Alors l’aube levant et marche au goût de menthe
Peut-être éprouves-tu la même sentimente
De déréliction choisie ou ment…
Je t’aime le chemin s’entrouvrira de nouveau trait
Je t’appelle le chemin s’ouvrira pour trait
Ouvre tes lèvres et forme des mots
A qui tu as ouvert ton cœur, oh !
Au moins je l’ai configuré pour deux
Tapie au fond de mon lit d’espoir fiévreux
A baldaquin tu me regardes vaporeuse
Synchronisons-nous dans les bras de l’uni-verse pieuse
Souriante
Je t’habille de soi en pensée-prières
Epouse mes mensurations au toucher alter