13 mai 2012
Le souffle épris
Lorsque le pont de la vie
Vient à plancher plonger
Tes mots viennent boutonner
Le passage d’une rive à l’autre
Comme un vêtement décousu
Reprend fils de la forme
Lorsqu’écrasée
Par le poids des circonstances
Je deviens moue étendue
Tu sonnes le tintinnabulement de l’éveil
Le teint rose encore un peu pale
Je me dirige instinctivement vers toi
Ma loupiote bariolée d’oiseaux
Tu es la promesse de l’aube
Un espoir ténu tenace
Que je me plais à caresser
Le souffle épris de tes mots
Humant une infinitude d’airs
A l’instar des chansons de gestes
Que tu dessines à l’or
Poudré ton sourire et de zon
Revive gorant les couleurs toujours
De ton âme surplombe le soleil
Un ange sue
Qu’il est midi
Les cloches colletées du temple
Sonnent la croisée des chemins
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