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L'OCTROI DES MOTS-GENTLY GIVEN WORDS
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21 février 2009

le goût de la lecture...et autres

Etude du rapport mot-image dans les collages dadaïstes et les cut-ups.
J’ai commencé par tenter un rapprochement entre les forme que Sapir découvre dans la syntaxe de la phrase et la technique du cut-up (collage d’images et de mots) pour avancer dans cette idée qu’il existe une forme à l’œuvre derrière la pensée mais de ce rapprochement justement aucune lumière n’a jailli Sapir me menant à l’éthnologie et les cut-ups demeurant muets.
C’est la vision des brouillons d’artistes qui m’avait amenée à formuler cette hypothèse.
J’ai finalement changé de perspective : au lieu d’aller de l’image au mot j’irai désormais du mot à l’image en lisant Mandiargues chez qui le mot enveloppe exactement la forme d’une image, le signifiant devenant le signifié. Alors j’ai trouvé deux occurrences de ce rapprochement mot-image qui devenait plus fructueux dans l’histoire de l’art : l’Ut pictura poesis due à Horace dans l’Antiquité qui identifie le mot à l’image et plus tard le Laocoon de Lessing qui, au 18ème siècle, soutient une indépendance de nature entre les arts du visible et ceux de la parole. J’avais donc un premier cadre qui venait s’élargir au contact de deux autres, historiques ceux-là. Il me fallait maintenant voir de façon presque microscopique (puisque le « macrocosme » était trouvé) de quelles façons la perception visuelle s’organisait autour d’un objet et à la lecture des théories de la Gestalt , Arnheim « La pensée visuelle » notamment j’ai retenu l’aspect impressioniste de l’image mentale avec cette idée que la vision des formes à l’œuvre derrière la pensée tient plus de la re-présentation que de la présentation. L’image mentale qui fait intervenir la mémoire et décrite comme impressioniste par Arnheim qui reprend les propos de Tichener un auteur du début du siècle me semblant apporter une touche explicative à l’aspect « intérieure » de la vision de la pensée en lui donnant une forme en l’occurrence esthétique .
J’ai ensuite trouvé dans l’introduction du livre de Foucault « Les mots et les choses » un description d’un tableau de Velasquez qui comporte tous les aspects impressionistes cherchés c’est-à-dire un flou, une oscillation dans le vision des formes, etc…
J’avais donc là peut-être une confirmation de l’idée selon laquelle l’image des formes à l’œuvre derrière la pensée est bel et bien une forme et celle-ci peut être qualifiée d’esthétique.
Puis comme une évidence je me suis rapprochée de la définition de la beauté chez Breton qui provient du rapprochement « automatique » : au hasard de deux objets et même s’il n’applique pas cette définition au rapprochement mot-image dans cette recherche je pouvais peut-être l’appliquer à ce champ, par transposition. De cette étude à la loupe je retiens deux nouveaux aspects de l’image dans son rapport avec le mot, toujours avec pour toile de fond les collages dadaïstes de Schwitters ou ceux d’Ornk comme support à l’étude, son côté impressioniste en tant qu’image mentale et surréaliste appliquée au mot.

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