22 mai 2008
Si j'étais...
" Si j'étais psychiatre,
au malade qui souffre d'angoisse,
je conseillerais,
dès l'apparition de la crise,
de lire le poème de Baudelaire,
de dire bien doucement le mot baudelerien dominateur,
ce mot vaste qui donne calme et unité,
ce mot qui ouvre un espace,
qui ouvre l'espace illimité.
Il nous apprend, ce mot,
à respirer avec l'air qui repose sur l'horizon,
loin des prisons chimériques qui nous angoisse."
(Bachelard, "La poétique de l'espace".
Voir aussi le poème de Baudelaire "Correspondances").
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B
Ó