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L'OCTROI DES MOTS-GENTLY GIVEN WORDS
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10 février 2011

Le secrêt du mieux-être s'appelle symbolisation

L’aspect double du mot d’une part comme symbole représentant une chose absente et d’autre part comme signe linguistique doté d’un signifiant et d’un signifié selon Saussure est ce que je me propose d’étudier dans une première partie composée de deux sous parties :

-nous verrons premièrement avec Piaget dans son ouvrage « La formation du symbole chez l’enfant » que la fonction symbolique qui n’est pas une addition mais véritablement un dédoublement dans le sens d’un pouvoir de trouver à un objet sa représentation, et à sa représentation un signe est concomitante de l’acquisition du langage chez l’enfant.

-ensuite nous nous pencherons sur la théorie du signe linguistique chez Saussure (« Cours de linguistique générale ») qui est à double face et suppose un signifiant (l’image acoustique) et un signifié (le concept) mais aussi sur les entités de la langue qui sont à la fois solidaires à l’intérieur d’un système de signes et oppositives si l’on tient  compte des axes syntagmatique et paradigmatiques sur lesquelles elles s’inscrivent.

En second lieu je voudrais faire apparaître l’aspect double également de la ligne esthétique (en peinture avec le créateur Christopher Wool et dans la sculpture) à l’interface du figuratif et de l’abstrait, à la fois lieu de la jonction entre plusieurs dimensions et signe sur le tableau ou l’objet sculpté. En effet «  la ligne est exactement à la croisée des chemins entre figuratif et abstrait, entre le réel et sa représentation .Elle relie les domaines tout en les maintenant séparés. La ligne, comme le point, le plan, la lumière ou la couleur, est constitutive du réel, on la trouve dans la nature. Mais elle est également le biais, le vecteur qui permet de reconstituer ce réel, de le représenter en deux ou trois dimensions .Et, en même temps qu’elle s’exprime comme un simple report à la surface de la toile, elle se révèle en tant que signe, comme un équivalent condensé du visible, un artifice, une abstraction » (Catalogue du musée d’art contemporain d’Ivry).

Ceci, afin de relier le langage discursif au langage esthétique avec l’idée sous-jacente que le langage repose sur des formes esthétiques, ce qui apparaît par exemple dans l’étude des brouillons d’écrivains.

Ici pourrait intervenir le point de vue du linguiste E. Sapir « pour qui le langage en général, et chaque langage en particulier,est une recherche instinctive de la forme (« instinctive feeling for form »).Chaque idiome obéit secrètement à un plan de base (« basic plan », « structural genius ») qui se marque dans la constellation des ses phénomènes, le choix des ses procédés grammaticaux, enfin son mode d’organisation syntaxique »(cf. « La fonction symbolique et le langage » de jean Paulus, Charles Dessart,1969)

Même si Sapir cherche dans les profondeurs du psychisme humain cet attrait inconscient pour la forme il admet par ailleurs que ce « feeling for form »se manifeste en musique et en mathématiques (« Language », pp156 et 159).

Je le chercherai pour ma part davantage du côté des arts plastiques.

Je m’adresse à vous aujourd’hui afin de savoir si la problématique envisagée peut être validée et, dans l’affirmative, quelles sont les œuvres que je pourrais lire afin d’étayer mes propos ?

Ps : je nourris également le projet de valider ma thèse principale à savoir que les idées reposent sur une forme esthétique sous forme plastique en travaillant sur des brouillons et en utilisant un logiciel (photoshop)qui fait ressortir les lignes (ratures notamment mais aussi lignes d’écriture) de façon à faire apparaître le dessin à l’œuvre dans une page d’écriture.

Ainsi je pourrai créer des tableaux sous forme de diptyque avec d’un côté la page d’écriture « finie » et de l’autre le dessin du brouillon.

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